top of page

Immobilier: une baisse des prix qui ne durera pas

TVA Nouvelles | Publié le 27 avril 2023 à 15:52


Une baisse des prix est attendue en 2023 par rapport aux niveaux de 2022 sur le marché immobilier, mais une croissance est toutefois prévue en 2024 et 2025, selon le dernier rapport des perspectives du marché de l’habitation de la Société canadienne d’hypothèque de logement (SCHL).


La baisse des prix s’explique notamment par «la hausse des taux hypothécaires [et par] ralentissement de la croissance du revenu et de l’emploi», peut-on lire dans le rapport.


Cependant, ces tendances devraient se renverser d’ici la fin de l’année.

«Vers le milieu de l’année, ça va commencer à se stabiliser et vers la fin de l’année les prix vont commencer à augmenter graduellement, avance l’économiste à la SCHL, Francis

Cortellino. Mais tout compte fait les prix devraient baisser donc pour l’année 2023 [par rapport à 2022] dans son ensemble.» L’accès à la propriété demeure toutefois difficile pour l’instant en raison notamment du peu d’offres qu’il y a actuellement sur le marché ainsi que des taux hypothécaires élevés.


Les mises en chantier sont également moins nombreuses cette année, ce qui fait en sorte qu’encore moins de propriétés sont disponibles. Cela devrait toutefois également se replacer d’ici 2024. «Malgré la pause qu’on a en 2023 en termes de ventes et de prix qui baissent un peu, les grands facteurs vont être de retour en force en 2024-2025 et les marchés vont recommencer à avoir de la pression et on aura des hausses de prix et des hausses des ventes», indique M. Cortellino.



Des conséquences sur le marché locatif


L’accalmie des ventes de propriétés a un effet direct sur le marché locatif, où les prix continueront de monter selon l’expert. Étant donné que moins de personnes achètent des propriétés, plus de personnes sont contraintes de louer. Avec le peu de mises en marché et la hausse démographique, la demande pour les logements locatifs est élevée, ce qui engendre une hausse des prix. «Le nombre de logements [locatifs] est très faible en ce moment, et ça aussi ça va amener de la pression à la hausse sur les loyers en 2023 et les prochaines années, et malheureusement on anticipe une détérioration de l’abordabilité dans le marché locatif pour les Montréalais», affirme l’économiste.


Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus



bottom of page